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Jardin

Tout ce qu’il faut savoir sur la terre végétale

La terre végétale est celle que l’on retrouve naturellement dans un jardin ainsi, ce que l’on trouve dans le paysage. Par conséquent, ce qui est disponible dans les commerces sous le terme de terre végétale correspond en fait à ce que tout le monde qualifie de terre de jardin à qui on a éventuellement incorporé des engrais et de la matière organiques pour en modifier la structure. En tenant ainsi compte de la composition de ses différents éléments, il existe différents types de terre végétale qui correspondent aux différents types de sol.

Quelle terre végétale pour quel usage ?

Il est possible de distinguer 5 types de terre végétale :

La terre argileuse : elle contient une quantité assez importante d’engrais et retient l’eau de pluie. Ce type de terre est déconseillé pour les espèces qui n’ont pas besoin de beaucoup d’eau. Avec un pH entre 6 et 7, le sol argileux se présente sous la forme d’un tas de mottes devenant collantes par temps de pluie. L’un de signe pour reconnaître un sol argileux est le développement des pissenlits en très grand nombre dans le sol.

Le sol sablonneux : grâce à sa grande perméabilité et sa capacité de drainage, il est idéal pour les plantes vivaces et les légumes tels que l’anthémis. Ayant un pH se trouvant entre 6. 2 et 6. 6, le sol sablonneux a une consistance granuleuse drainante. Ce type de sol est commun à la campagne et il favorise un développement facile et régulier des plantes.

Sol calcaire : sol sec convenant aux herbes rustiques et aux plantes de rocaille. Son taux de pH est compris entre 9 et 14. Il est assez simple de savoir si un sol est effectivement calcaire : il vous suffira de faire couler un petit peu de vinaigre sur votre sol. Si vous constatez une action effervescente, comme celle d’un médicament au contact de l’eau au fond d’un verre, alors votre sol devient bien calcaire.

Sol humifère : il convient mieux aux plantes d’intérieur et aux tomates. Il a une grande potentialité de stockage de l’eau et est riche en éléments fertilisants. Le sol humifère a un ph acide (entre 4 et 6), ce qui représente un désavantage pour de très nombreuses plantes puisque l’acidité peut nuire à leur capacité à se nourrir des éléments nutritifs.

Terre libre : elle convient à tous les usages et à toutes les cultures parce qu’elle est composée des quatre autres catégories. Il contient 1/4 de compost et 3/4 de terre sableuse.

Terre végétale, terreau, compost : quelle différence ?

Le compost est une mixture de substances végétales et de déchets animaux en décomposition. Le compostage est un processus naturel où les microbes, champignons et les petits insectes décomposent les matières organiques, libérant des nutriments et construisant par la même occasion l’humus. En effet, sans intervention de la part de l’homme, les végétaux meurent et se dégradent à même le sol, se transformant en humus qui contribuera à l’enrichissement du sol. En pleine forêt, on reconnaît un humus à sa coloration noire ensuite son odeur typique de sous-bois. Les nutriments permettent une meilleure croissance’ des plantes et l’humus améliore la qualité du sol.

Le terreau est une terre végétale modifiée. Le terreau est composé de terre végétale enrichie de compost après éventuellement de fumier. Il est aussi souvent appelé substrat ou milieu de culture dans lequel on rajoute différentes mixtures suivant l’usage que l’on veut en faire. Il est le plus souvent utilisé afin de combler les sols trop faibles en nutriments pour les cultures et également pour le rempotage des cultures hors-sol.

La terre végétale est cette terre qui est issue des zones humifères. Il faut comprendre par là qu’il s’agit simplement d’un sol présent à une vingtaine de centimètres de profondeur qui appartient à la nature, aux jardins, aux champs ou même aux forêts.